Il usurpa sa main ; la colla contre son coeur ...
Elle entendit ses pulsations , les comptant presque.Qui Par illusion , imagination , ou espérance outrée la laissaient entendre :
"Reste je t'en pris , j'agoniserais à ton absence .."
Et on se créé souvent des chimères , parce que l'autre ne fait pas , ou ne dit pas ce qu'on a envie qu'il fasse ou dise , que chacun aie sa conception du monde est humain ...le départ aussi .
Elle a toujours été de ces personnes , qui d'un simple fait faisait une philosophie , puis d'une panoplie de constats se fixaient une théorie , et rare sont les fois où elles déclarent celle-ci .
Maintenant elle pleure .pouvait elle faire autre chose ? Elle embrasse sa main , et se fond dans son regard .
Il resta coi , ahuri , enivré par l'émotion .Il la prit dans ses bras , protégée par ses 1 mètre 86 , longtemps elle sanglota , imprégnant son t-shirt blanc embaumé de son odeur d'homme mélangée à celle de son parfum , qu'ils avaient acheté ensemble autre fois à Prague de ses chaudes larmes .
Lui , toujours le coeur battant , ferma les yeux , sentant la peau de Mel , frôlant , caressant ses hanches peut être est-ce la dernière fois. et on n'est jamais véritablement prévenu lorsque c'est la dernière fois .Il songeait à tout ça , écoutant l'acuité de ses "Je T'aime" hésitants .
Des passagers défilaient dans la grande gars de Stuttgart , quelques adipeuses montraient du doigt les deux amoureux , se rappelant leurs jeunesses , de plus jeunes rêvassaient , les enviant , d'autres passaient sans pour autant les regarder .
Elle senta une larme couler le long de son cou , elle ôta sa tête de son épaule , le regarda , fixa ses traits et l'embrassa ..
Ils s'oublient ,se déchirent ,s'unissent , ne pensent plus à rien , comme si tous les principes sur lesquels repose l'univers :la gravitation , le zéro absolu ,la constante de Planck , la relativité réstreinte ... Plus rien n'avait d'importance en ces quelques fractions de temps .
Le train commence à renronner , une voix rauque annonça son départ ,..
Leur union ainsi se bifurqua , elle prit sa guitare , ses viatiques , son sac-au-dos , et s'enfuit , ne regardant plus derriere elle ...ainsi était-elle , elle ne regardait jamais en arrière .
Elle entra , s'installa fougueusement , voila qu'elle regarde par la fênêtre . il était encore là , prostré .
Elle souffle sur la vitre et écrit "Je T'aime" à l'envers ... Mel pensait à tout.
P.s :Je n'ai laissé que ce chapitre , préférant que vous alliez lire la suite sur www.syllabes-et-notes.com ..
Ce 1er chapitre vous donnera peut-etre un avant-gout XD
je m'excuse Pour le fait que vos Avis aient été supprimés aussi :-/ ...
Je n'ecris plus faute de temps .. Mais les vacances approchent (cheese)
à Bientot